"La civilisation démocratique est entièrement fondée sur l'exactitude de l'information. Si le citoyen n'est pas correctement informé, le vote ne veut rien dire." Jean-François Revel - Extrait d'un Entretien avec Pierre Assouline - Novembre 1988

jeudi 28 février 2013

L'EFFONDREMENT ECONOMIQUE DE LA FRANCE S'ACCÉLÈRE : EN ROUTE VERS LE CHAOS SOCIAL


On a appris ce 28 février au matin que l'emploi intérimaire a chuté de -16,2% en janvier 2013 par rapport à janvier 2012, avec un repli toujours plus marqué dans l'Est de la France, le bâtiment et l'industrie.

Cette statistique n'est pas fournie par les services de l'État mais par "Prisme", ("Professionnels de l'Intérim, Services et Métiers de l'Emploi"), un organisme qui regroupe 600 professionnels du secteur.

Selon ce "baromètre Prisme", les régions de l'Est de la France sont les plus durement frappées :

> - 33,5% en Alsace,
> - 29% en Franche-Comté,
> - 26,5% en Lorraine.



Par secteurs, le bâtiment et l'industrie sont comme le mois précédent les plus touchés :
  • BTP : -23%,
  • effectifs industriels : -19,1%.
Les services enregistrent quant à eux un repli de - 13%.
Le commerce recule de -7%.
Les transports baissent de -4,4%.

Toutes les qualifications subissent une baisse spectaculaire des effectifs, et notamment :
  • les ouvriers (-16,1% pour les non qualifiés, -17,9% pour les qualifiés)
  • les cadres et professions intermédiaires : -16,5%.

La baisse est à peine moins dramatique pour les employés (-11,9%).



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CONCLUSION : NON-ASSISTANCE À PEUPLE FRANÇAIS  
EN DANGER D'APPAUVRISSEMENT ACCÉLÉRÉ
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Ce baromètre est réalisé chaque mois à partir de données transmises par un panel d'entreprises représentant 80% de l'emploi intérimaire.

Le travail temporaire, auquel a notamment recours l'industrie (près de la moitié des effectifs de l'intérim), est réputé précurseur des évolutions du marché de l'emploi.

Les évolutions catastrophiques que vient de révéler Prisme laissent donc augurer un effondrement de l'emploi dans les mois qui viennent.

La politique de rigueur encore plus sévère exigée par la Commission européenne, la BCE et l'Allemagne, dans l'objectif démentiel de "sauver l'euro", ne peut qu'aggraver encore cette tendance funeste.

Pour cause d'euro et de "construction européenne", la France poursuit ainsi son effondrement et se précipite vers le chaos social. Les dirigeants français, entièrement dans la main de l'oligarchie euro-atlantiste sont coupables de non-assistance à peuple en danger d'appauvrissement généralisé et accéléré.


François ASSELINEAU

28 février 2013


jeudi 14 février 2013

L’UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet

Le Parlement européen va débourser environ 2,5 millions d’euros environ pour lancer une armée de « trolls » sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour lutter contre l’euroscepticisme en vue des élections de 2014, qui auront lieu entre le 5 et le 8 juin 2014.



C’est le Daily Telegraph qui a révélé l’information le 3 Février 2013. Le journal a eu accès à des documents confidentiels qui révèlent la planification d’une campagne sans précédent de réorientation de l’opinion publique, avant et pendant les élections de juin 2014.

Au cœur de cette nouvelle stratégie : « des outils de contrôle de l’opinion publique » destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d’attirer l’attention médiatique et publique.

Les communicants des institutions parlementaires devront être capables de décrypter les « sujets tendances » au sein des conversations et d’y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente ; il s’agit pour eux de « se joindre aux conversations et de les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes ».

Selon le document mis à jour par le Daily Telegraph, les « trolls » européistes auront pour mission de subvertir le sentiment qu’expriment de plus en plus d’Européens, à savoir que « l’Europe est le problème », et de le retourner, de sorte que chacun en vienne à considérer que la réponse aux défis actuels est « plus d’Europe », et non pas « moins d’Europe ».

Une attention toute particulière doit être accordée, nous dit-on, aux pays qui ont connu une montée de l’euroscepticisme. La France, qui a massivement rejeté le Traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 (55%), devrait donc être particulièrement ciblée par cette campagne de propagande, visant à redresser les jugements inadaptés – incorrects – sur la construction si prometteuse de ce « premier empire non impérial » qu’est l’UE, dixit Barroso.

En pleine crise économique, et alors que l’austérité est imposée aux États, l’UE ne devrait pas rechigner sur les moyens de sa propagande, puisqu’une augmentation de près de 2 millions d’euros des dépenses en « analyse qualitative des médias » serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants, et plus de 900.000 euros additionnels devraient être collectés l’an prochain.

Nigel Farage a été l’un des premiers députés européens à réagir aux révélations du Telegraph, le 7 février sur Russia Today, estimant que l’UE ne valait pas mieux qu’une « république bananière ».

la source : http://lejournaldusiecle.com/2013/02/14/lue-va-financer-des-agents-pour-contrer-les-eurosceptiques-sur-internet/