"La civilisation démocratique est entièrement fondée sur l'exactitude de l'information. Si le citoyen n'est pas correctement informé, le vote ne veut rien dire." Jean-François Revel - Extrait d'un Entretien avec Pierre Assouline - Novembre 1988

vendredi 11 janvier 2013

LE BOBARD DE « L'EUROPE CONTREPOIDS AUX ÉTATS-UNIS » S'EFFONDRE SOUS NOS YEUX


10 janvier 2013 : La Une du journal français La Tribune n'y va pas par quatre chemins : Par la voix du secrétaire américain chargé des Affaires européennes, Philip Gordon, le gouvernement américain prétend interdire au Royaume-Uni de sortir de l’Union européenne.


LE MASQUE TOMBE : WASHINGTON VEUT INTERDIRE AU GOUVERNEMENT DE LONDRES D'ORGANISER UN RÉFÉRENDUM SUR LA SORTIE DE L'UE

Sous la pression d'une opinion publique de plus en plus hostile à la participation du Royaume-Uni à la prétendue "Union européenne", le Premier ministre britannique, David Cameron, évoque depuis plusieurs semaines l'hypothèse d'organiser un référendum pour proposer au peuple britannique de quitter l'UE.

Or, cette initiative parfaitement démocratique n'est pas du tout du goût de Washington. 

Dans un discours tenu le 9 janvier 2013 à l'ambassade des États-Unis à Londres, le secrétaire américain chargé des Affaires européennes, Philip Gordon, a enjoint son homologue britannique à tout faire pour que la Grande-Bretagne reste au sein de l'Union européenne.

Le secrétaire américain a commenté ainsi son ingérence scandaleuse dans la politique intérieure d'un État théoriquement souverain : « Nos liens se resserrent avec l'Union européenne en tant qu'institution. Or, celle-ci a une voix qui porte de plus en plus dans le monde, et nous voulons que la Grande-Bretagne ait une voix forte dans cette Union européenne »

Comme le résume le journal français La Tribune : "Londres hors de l'Union européenne? Pour l'administration Obama, il n'en est pas question."



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COMMENTAIRES
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L'ingérence sans vergogne dans les affaires intérieures britanniques que s'est permis le secrétaire américain chargé des Affaires européennes, Philip Gordon, s'explique doublement :

  • - d'une part,  les sondages effectués au Royaume-Uni sont de plus en plus réjouissants pour le camp de ceux qui souhaitent sortir de cette nouvelle prison des peuples qu'est l'UE.
Le journal The Guardian (gauche) a ainsi publié, le 24 octobre 2011, un sondage indiquant que:
- 70 % des Britanniques souhaitent désormais avoir un référendum d'autodétermination pour ou contre la sortie de l'UE,
- 49 % des électeurs s'apprêteraient déjà à voter en faveur de la sortie de l'UE.





  • - d'autre part, l'hypothèse du départ du Royaume-Uni de l'UE n'étant désormais plus du tout improbable, cette perspective soulève un vent de panique à Washington.

Les autorités américaines craignent qu'un tel départ ne sonne le début de la désintégration totale du "glacis géopolitique" américain en Europe, hérité de la Seconde guerre mondiale, et génialement qualifié de "construction européenne" pour duper les peuples d'Europe.  

De fait, cet événement historique grandiose ressemblerait à s'y méprendre à l'effondrement du glacis soviétique en Europe de l'Est survenu dans les années 1989-1991. Ce serait en quelque sorte la "réplique sismique" de l'écroulement de l'empire soviétique, mais il s'agirait cette fois-ci de l'écroulement de l'empire atlantiste.

C'est dire si cette perspective, qui est celle que j'anticipe pour ma part depuis des années, terrifie les dirigeants états-uniens et n'entre pas du tout dans leur plan. C'est pour cela que l'administration américaine commence à passer au registre des mises en garde publiques, et probablement des menaces en privé.


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CONCLUSION : LE BOBARD DE « L'EUROPE CONTREPOIDS AUX ÉTATS-UNIS »

S'EFFONDRE SOUS NOS YEUX
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Cette information a au moins le mérite de faire tomber le masque de l'empire et de montrer crûment au grand public ce qu'est la prétendue "construction européenne".

Elle dévoile aussi au passage à nos compatriotes à quel point tous ceux qui leur avaient assuré que l'Europe servait à s'opposer ou à "faire contrepoids" aux Etats-Unis  leur ont dit le contraire exact de la vérité.


Printemps 1992 : Affiche du PS appelant à voter OUI au référendum sur le traité de Maastricht. 21 ans après, les faits prouvent que l’argument utilisé (l’UE pour faire  « contrepoids » aux  États-Unis), était une escroquerie pure et simple.

On me pardonnera de souligner enfin qu'elle confirme, de façon spectaculaire, les analyses que je n'ai jamais cessé de présenter au public depuis la création de l'UPR le 25 mars 2007. La prétendue "construction européenne" est une opération de vassalisation américaine, menée avec constance et de main de maître depuis plus de six décennies.Parmi bien d'autres références, je suggère aux lecteurs :

L'UPR et moi-même, nous n'avons pas cessé un instant d'expliquer à nos concitoyens que la clé des problèmes de la France se situe d'abord dans la construction européenne, et dans la grande puissance qui en tire les ficelles.

En analysant et en disant cela, nous nous sommes faits traiter de "conspirationnistes" ou d'extrémistes par les fanatiques, nous avons été interdits d'antenne par tous les grands médias, et nous avons été traités comme des pestiférés par tous les autres partis politiques français, de l'extrême droite à l'extrême gauche.  Y compris par le FN(dont Mme Le Pen est allée courtiser les Américains pendant sa campagne présidentielle), y compris par les "souverainistes", et y compris, bien entendu, par les journalistes et responsables politiques sélectionnés au titre de "Young Leader" par la "French American Foundation".

Et alors ?

Nous avons quant à nous choisi de dire la vérité aux Français et de ne jamais céder à l'intimidation de quelque puissance que ce soit. 

Et comme les événements nous donnent raison, jour après jour, nul ne doit s'étonner  de voir le nombre de nos adhérents grimper continuellement, de jour en jour. 



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