"La civilisation démocratique est entièrement fondée sur l'exactitude de l'information. Si le citoyen n'est pas correctement informé, le vote ne veut rien dire." Jean-François Revel - Extrait d'un Entretien avec Pierre Assouline - Novembre 1988

jeudi 28 mars 2013

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L'UPR APPELANT LE DÉPUTÉ JACQUES MYARD À DÉMISSIONNER DE L'UMP ET À REJOINDRE L'UPR

---- M. MYARD, QUITTEZ DONC L'UMP ET REJOIGNEZ L'UPR ! ----

M. Jacques Myard vient de publier un de ces communiqués incendiaires dont il a le secret, pour s'indigner que la France "continue d’accepter d’être le 17 ème Land de l’Allemagne" et pour exiger que la France "casse la baraque, impose - dans un premier temps - une autre politique monétaire à la BCE en l’obligeant à monétiser la dette pour financer les investissements des États, puis reprenne sa souveraineté monétaire".

Nous rappelons que M. Myard est député RPR, puis UMP, de la cinquième circonscription des Yvelines depuis le 2 avril 1993. Cela fait donc vingt ans, quasiment jour pour jour, que M. Myard sert de caution "souverainiste" à un mouvement politique qui représente la quintessence même de l'escroquerie morale et politique puisqu'il prétend être "gaulliste" alors qu'il en est la négation même.

Nous rappelons aussi que, depuis vingt ans qu'il accepte l'investiture de cette escroquerie à l'Assemblée nationale, M. Myard n'a pas fait varier d'un iota les paroles et les actes des dirigeants de ce parti, qui nous ont précisément menés, avec la complicité du Parti Socialiste, du MoDem, et des Verts, dans la catastrophe où nous sombrons.

Nous appelons donc M. Jacques Myard à tirer enfin les conséquences politiques de cette situation, en démissionnant de l'UMP et en rejoignant l'UPR, où il trouvera enfin des milliers de Français en accord avec lui sur l'essentiel.

Entre la gamelle servie par un parti ultra-européiste, qui "abuse de la faiblesse" des électeurs, et l'honneur de la France, il faut maintenant que M. Myard fasse son choix.

Bureau National de l'UPR

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Nous avons publié ce communiqué pour faire suite au communiqué de M. Myard, Député UMP de la 5e circonscription des Yvelines, diffusé ce jour et que voici :

--------- Communiqué de M. Jacques Myard --------
A/S : Zone euro , l’Allemagne désarme la France !

En refusant d’assumer - au delà de ses engagements du MES - ses responsabilités au regard de la zone euro qui devrait l’obliger à des transferts vers les pays faibles de la zone , en imposant une politique déflationniste outrancière, l’Allemagne oblige désormais la France à tailler dans le budget de sa défense !

Officiellement, cette politique de réduction drastique de la dépense publique est destinée à sauver l’euro et à réduire les dettes publiques; en réalité, elle ne sauvera pas l’euro qui demeure plus que jamais une monnaie inadaptée plaquée sur des économies structurellement divergentes , mais elle va engendrer l’accélération de la récession et la montée du chômage, c’est une politique suicidaire !

Mais au-delà des conséquences économiques désastreuses pour la France , cette politique va permettre à l’Allemagne d’imposer son hégémonie politique. L’Allemagne a toujours été opposée à la volonté de la France d’avoir une défense indépendante qui lui confère un rang mondial qu’elle n’a pas !

Contrairement à ce que l’on a entendu à l’extrême gauche ces derniers jours, Bercy n’est pas vendu à la finance internationale , il travaille simplement pour le Roi de Prusse !

Désormais les choses sont très simples , l’alternative est la suivante :

- soit la France continue d’accepter d’être le 17ème Land de l’Allemagne,

- soit la France casse la baraque , impose - dans un premier temps - une autre politique monétaire à la BCE en l’obligeant à monétiser la dette pour financer les investissements des États , puis reprend sa souveraineté monétaire !

Ce dernier choix est inéluctable si nous croyons encore pouvoir jouer un rôle de premier rang dans le concert des Nations, sinon nous ne serons que les vassaux serviles du Saint Empire Germanique reconstitué !
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complément d'info non inclu dans le communiqué de départ :





VERS DES DRONES MILITAIRES POUR SURVEILLER LES POPULATIONS CIVILES ?

 Une très inquiétante déclaration du maire de New York, Michael Bloomberg.

Lors d'un entretien radio accordé ce week-end des 23-24 mars 2013, Michael Bloomberg, maire de New York, a estimé que des drones de type militaire pourraient être utilisés afin de surveiller la population civile (1).

« What's the difference whether the drone is up in the air or on the building ? » a lancé le premier magistrat de New York, c'est-à-dire : « Quelle différence cela fait-il que la caméra soit dans un drone dans les airs ou sur un bâtiment ? »

Répondons tout de suite au maire de la ville où est installée la Statue de la Liberté :

a) la présence de caméras de surveillance sur les toits des immeubles n’est pas nécessairement un modèle à suivre, et n'a d'ailleurs provoqué aucune diminution notable de la délinquance ;

b) il existe un gouffre technologique entre des caméras de surveillance fixe (à l'angle de vue et à la définition limités) et le système de drones, de plus en plus sophistiqués et performants, que sont en train de mettre sur pied les autorités américaines.

Michael Bloomberg, qui a d'abord été au "Parti démocrate", avait rejoint... le "Parti Républicain" en 2001 pour se présenter à l'élection municipale de New York. Il est considéré comme la 20e personne la plus riche du monde avec une fortune de 22 milliards de dollars (2).

Ses propos ne font que confirmer le climat de plus en plus orwellien qui s'insinue dans nos sociétés soit-disant modernes : des hommes politiques richissimes - aux "convictions" de type "UMPS"-, n'hésitent plus à brandir des moyens de surveillance militaire contre leur propre population.

Comme le rappelle l'article de Numérama qui rapporte cette information, un système comme ARGUS-IS (3) pourrait très bien couvrir l'ensemble d'une ville sans aucun problème.

La déclaration du maire de New York est d'autant plus inquiétante pour nous que la prédisposition des autorités de l'Union européenne à imiter servilement les dérives liberticides américaines (comme le Patriot Act) n'est plus à prouver.

Il est donc très rationnel de craindre que des drones militaires pour exercer une super-surveillance des populations civiles ne soient progressivement et discrètement mis en place dans l'UE. Tout particulièrement dans les pays de la zone euro qui sont de plus en plus secoués, les uns après les autres, par des émeutes quasi-quotidiennes.

Cette évolution ne serait d'ailleurs que parfaitement cohérente :

- avec le fameux projet INDECT, financé par l'UE, qui prévoit lui aussi l’utilisation de drones (4) ;

- ou avec le projet EFFISEC (5), qui vise à un inspecter les transports ou les personnes
en « profondeur ».

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CONCLUSION
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Deux remarques importantes en guise de conclusion :

1)- d’après la Cour des Comptes, l’efficacité des caméras de surveillance reste encore tout-à-fait à démontrer, y compris pour ce qui concerne l'élucidation des délits (6).

La lutte contre la délinquance et contre « le terrorisme », qui est systématiquement mise en avant pour justifier l’édification d’une société de surveillance toujours accrue, ne semble donc pas profiter spécialement de tous ces nouveaux dispositifs ; il suffit d’ailleurs d’étudier l’évolution des statistiques des crimes et délits…

2)- L’Union Populaire Républicaine est le seul mouvement politique français qui alerte nos concitoyens sur les dérives de plus en plus liberticides de notre société, sous l’influence délétère des États-Unis d’Amérique et de la prétendue « construction européenne ».

Notre programme comporte d'ailleurs la promesse expresse de retirer la France du système de surveillance INDECT actuellement en cours de finalisation par les services de la Commission européenne : http://www.youtube.com/watch?v=uk2Lax4AbnQ

Les internautes intéressés qui veulent approfondir cette question fondamentale de la remise en question de nos libertés publiques sont invités à visionner la conférence de François Asselineau consacrée à « l’Europe sécuritaire » : http://www.u-p-r.fr/videos/conferences-en-ligne/leurope-securitaire


Christophe ISBÉRIE
Responsable national de l'UPR pour les questions numériques
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Article contextuel : http://www.numerama.com/magazine/25482-la-surveillance-des-civils-par-drones-s-imposera-selon-le-maire-de-new-york.html

Les notes numérotées du présent article renvoient aux liens hypertextes suivants :
(1) : http://www.wor710.com/cc-common/news/sections/newsarticle.html?feed=465659&article=11097567
(2) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Michael_Bloomberg
(3) : https://www.youtube.com/watch?v=BIp4B0gIcYs
(4) : http://www.indect-project.eu/files/deliverables/public/deliverable-2.2/at_download/file
(5) : http://www.effisec.eu/
(6) : http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Organisation-et-gestion-des-forces-de-securite-publique

lundi 25 mars 2013

FORTE BAISSE DE L'EURO SUR LES MARCHÉS DES CHANGES. L'INQUIÉTUDE SE TOURNE DÉSORMAIS VERS LES PAYS FRAGILES DU SUD DE LA ZONE EURO.

L'euphorie suivant l'annonce de l'accord nocturne sur Chypre aura été de courte durée. A 16h30 ce lundi 25 mars après-midi, l'euro chutait de près de -0,9% face à la devise américaine, à 1,2879 dollar contre 1,2986 vendredi soir. Une baisse de près de 1% en une seule journée est assez peu fréquente sur les marchés des changes. Quant aux bourses des valeurs, elles repartaient elles aussi à la baisse.

Ces baisses reflètent le sentiment de doute qui s'est emparé des marchés et que rapporte la dépêche de presse ci-jointe. L'analyste financier cité par l'AFP souligne en effet que l'accord sur Chypre « prévoit des contrôles sur les mouvements de capitaux des banques, et la confiance des investisseurs pour l'ensemble du système bancaire européen pourrait être ébranlée, car ils pourraient craindre pour leurs fonds placés dans d'autres pays périphériques de la zone euro. »

C'est exactement l'analyse que je dressais ici même cette nuit (cf.message posté sur le mur ci-infra).

En outre, la dépêche souligne que l'euro est « miné par les risques liés à la mise en œuvre du plan de sauvetage, puisque les Parlements allemand et néerlandais doivent d'abord l'approuver [...] et nous sommes à six mois des élections en Allemagne, ce qui pourrait enrayer le processus. [...] La crise politique persistant en Italie ajoute à la nervosité des investisseurs. »

[source : http://www.romandie.com/news/n/DEVISESL_euro_trche_la_prudence_persiste_malgr_accord_sur_Chypre_RP_250320131617-29-337989.asp ]


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Conclusion : en attendant la prochaine crise
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1°) L'accord sur Chypre n'est pas encore définitif puisque plusieurs parlements pourraient encore le bloquer ou le retarder.

2°) À supposer qu'il soit bien entériné par tous les parlements concernés, cet accord imposé par l'UE, la BCE et le FMI, va probablement entraîner la décrépitude rapide de l'économie chypriote, compte tenu du poids occupé par le secteur financier dans l'économie de l'île.
En effet, quel investisseur international va désormais vouloir placer ses fonds dans des banques chypriotes, avec le risque désormais avéré de se voir plumer de 40% ou plus ?

3°) À supposer qu'il soit bien entériné par tous les parlements concernés, cet accord sur Chypre n'est qu'un ballon d'oxygène de très court terme.

Il ne règle en rien l'instabilité structurelle chronique de la zone euro. Pire même, il va l'aggraver. Et les regards inquiets commencent maintenant à se tourner vers un nouveau cadavre dans le placard : la Slovénie.

Car, selon un récent rapport du FMI, les banques slovènes ont en portefeuille quelque 7 milliards d'euros de mauvaises créances, somme qui représente 20% du produit intérieur brut (PIB) du pays. Cette proportion alimente régulièrement les prophéties qui affirment que la Slovénie devra à son tour se tourner vers une aide internationale.

[source : http://www.romandie.com/news/n/FOCUSL_accord_sur_Chypre_ne_signifie_pas_accalmie_pour_la_zone_euro_experts50250320131420.asp]

FA
25/03/2013

lundi 18 mars 2013

François ASSELINEAU INVITÉ À L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE mardi 26 mars 2013 de 18h00 à 22h00


Symbole républicain par excellence de la sélection au mérite, la plus prestigieuse grande école d’ingénieurs française invite le Président de l’UPR à venir présenter ses analyses, à la demande de jeunes Polytechniciens.

  • Le sujet de la conférence avec support vidéo de François ASSSELINEAU sera :
« LA CONSTRUCTION EUROPÉENNE EST-ELLE ENCORE DÉMOCRATIQUE ? »

Cette conférence sera assez largement reprise de la conférence "Une dictature qui se met en place".

Elle sera suivie d'un débat avec la salle, puis d'un petit buffet.


  • Lieu : Amphithéâtre Cauchy  
École Polytechnique
Route de Saclay
91120 PALAISEAU



  • Date : Mardi 26 mars 2013
  • Horaire : 18 h 00 / 22 h 00
Merci de se présenter à partir de 17h30.


  • Ouvert à tout public. Attention : nombre de places limité.

  • Entrée gratuite

  • Un buffet gratuit sera offert au public à l'issue de la conférence



dimanche 17 mars 2013

LE RACKET GÉNÉRAL SUR LES COMPTES BANCAIRES À CHYPRE CRÉE UN PRÉCÉDENT QUI POURRA SERVIR DANS D'AUTRES PAYS DE L'EUROZONE


Voici 4 mois, le 15 novembre 2012, j'avais alerté mes lecteurs sur l'inquiétante situation financière de Chypre. Je l'avais même qualifiée de « nouveau cadavre dans le placard »  et j'avais souligné qu'elle  constituait « une redoutable quadrature du cercle pour les dirigeants de l’UE ». [cf. http://www.u-p-r.fr/actualite/europe/cadavre-dans-placard-chypre-angoisse-europeistes ]


Eh bien l'on vient d'apprendre, le 16 mars 2013 au matin, que les dirigeants de l'Union européenne, en concertation avec les dirigeants chypriotes et le FMI, ont fini par trouver une solution. Et quelle solution !

En fait d'aide, les bailleurs de fonds (Union européenne, Banque centrale européenne et FMI) sont en réalité convenus d'un plan de secours de 10 milliards d'euros dont le volet essentiel consiste en un véritable racket sur les comptes bancaires détenus par des particuliers à Chypre.


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UN RACKET SANS PRÉCÉDENT SUR LES COMPTES BANCAIRES DES PARTICULIERS
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Le racket, qualifié de « prélèvement » ou de « taxe exceptionnelle » dans la langue de bois des dictateurs qui ont mis la main sur le continent européen, va être opéré directement par les banques chypriotes sur chaque compte bancaire de particulier. C'est-à-dire sur à peu près chaque Chypriote adulte et chaque étranger disposant d'un compte bancaire dans l'île.

Le barème du racket est le suivant :

1°) pour toute somme inférieure à 100 000 €, le « prélèvement » sera de 6,7 %.
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Pour prendre des exemples concrets :
  • un Chypriote possédant 7000 € d'économie sur un compte à vue, ou sur un compte d'épargne, va se voir racketter (« prélever » selon la langue de bois européiste) la somme de 469 €.
  • un titulaire de plan d'épargne ayant mis de côté 40 000 € pour s'acheter un appartement se verra racketter de 2 680 €.
  • même un étudiant ou un chômeur désargenté, n'ayant en tout et pour tout que 500 € sur leurs comptes, seront rackettés de 33,50 € chacun.


2°) pour toute somme supérieure à 100 000 €, le « prélèvement » sera de 9,9 %.
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Pour prendre des exemples concrets :
  • un couple titulaire d'un plan d'épargne logement ayant mis de côté 185 000 € pour s'acheter une maison se verra racketter de 15 115 €. [(100 000 x 6,7% =  6 700) + (85 000 x 9,9% = 8 415) =  15 115 €]
  • un particulier fortuné disposant de 2 000 000 € sur des comptes rémunérés, se verra quant à lui racketter de 194 800 €  [(100 000 x 6,7% =  6 700) + (1 900 000 x 9,9% = 188 100) =  194 800 €]
Ce dernier exemple donne à penser que les oligarques euro-atlantistes se sont offerts un plaisir de gourmet cynique et pervers : celui de placer Vladimir Poutine dans l'embarras. Car, puisque ce « prélèvement » vise tous les titulaires de comptes bancaires à Chypre, il concerne également les Russes, riches oligarques ou moins riches, qui ont ouvert un compte dans cette île proche du monde slave à la fois géographiquement et culturellement (pour sa fidélité au christianisme orthodoxe). Et qui l'ont ouvert dans la banque RCB, détenue par la Fédération de Russie et dirigée par des proches du Kremlin.

Parmi les gros déposants dans des banques chypriotes figurent des riches particuliers russes, attirés par les promesses de rentabilité de la Russian Commercial Bank (Cyprus). Ici une affiche publicitaire le long d'une route près du port chypriote de Limassol.
  
Comme le montre cette saisie d'écran [source http://www.rcbcy.com/] la banque russe propose à ses clients un taux de rendement garanti de 4,25% sur ses dépôts, à condition de déposer un minimum de 50 000 € sur le compte. Le racket organisé par l'UE, la BCE et le FMI revient à ponctionner 3 350 € sur un tel dépôt de 50 000 €...
La Russian Commercial Bank Cyprus (RCB) est une filiale du groupe public russe VTB, possédé à 75,5 % par la Fédération de Russie [source : http://en.wikipedia.org/wiki/VTB] . Les dirigeants de l'oligarchie euro-atlantiste ont dû prendre un malin plaisir à imaginer la tête des dirigeants russes devant ce vol organisé pour prétendument « sauver l’euro ».


3°) En outre, il est institué une retenue à la source sur les intérêts procurés par ce qui restera des dépôts bancaires.

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Les organisateurs de toute cette opération estiment qu'elle devrait rapporter 5,8 milliards d'euros.

Il faut noter que ce  vol organisé sur les dépôts des particuliers est une mesure sans aucun précédent. Les ministres des finances de la zone euro n'avaient pas soumis la Grèce, l'Irlande, le Portugal ni l'Espagne à une telle clause.

Atmosphère très cordiale à Bruxelles le 14 mars 2013 : les dirigeants européistes de Chypre et les dirigeants de l'UE rient de bon cœur du racket général sur les comptes bancaires des particuliers à Chypre dont ils viennent de convenir.

De gauche à droite : M. Nicos ANASTASIADES, Président de la République de Chypre, M. Herman VAN ROMPUY, Président du Conseil européen, et M. Michael SARRIS, ministre des finances de la République de Chypre. Tous ces messieurs semblent savourer l'idée du racket organisé sur les déposants chypriotes. Le ministre des finances de Chypre paraît même avoir du mal à ne pas éclater de rire.

L'entrevue, le lendemain 15 mars, entre la franco-américaine Christine LAGARDE et le ministre des finances chypriote Michael SARRIS n'est pas moins détendue et hilare.
Sans la moindre vergogne, l'un et l'autre ne cachent pas leur joie de la solution qu'ils ont concoctée : renflouer les banques et « sauver l’euro » en se servant directement sur les comptes bancaires des particuliers, il faut avouer que c'est à mourir de rire lorsque l'on appartient au monde feutré de l'oligarchie financière.
On notera que ce racket ne concerne évidemment pas Christine LAGARDE. Elle n'a pas la sottise de déposer sur un compte bancaire à Chypre les substantielles économies que lui procure son salaire annuel de Directrice générale du FMI, qui s'élevait à 380.939 € en 2011 (31 745 € / mois) et qui n'est pas soumis à l'impôt sur le revenu (sans doute environ 35 000 € / mois net d'impôts en 2013). [source : http://www.huffingtonpost.fr/2012/05/28/polemique-christine-lagarde-impot-fmi-grec_n_1549979.html ]


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LES 4 OBJECTIFS DE CE RACKET SANS PRÉCÉDENT
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Le racket sans précédent organisé par l'UE, la BCE et le FMI sur l'ensemble des comptes bancaires de particuliers ouverts à Chypre obéit à trois objectifs explicites, et probablement à un quatrième objectif implicite :

  • 1°) renflouer conjointement l'État chypriote et les banques chypriotes au bord de la faillite.
Au lieu que l'État chypriote garantisse les dépôts des épargnants, il donne l'équivalent des pertes aux banques qui vont les utiliser pour rembourser leurs créanciers (parmi lesquelles il figure notamment des banques chypriotes et non-chypriotes). 

  • 2°) limiter les pertes de banques non-chypriotes qui auraient prêté à Chypre.
En évitant la faillite de l'État chypriote et des banques chypriotes, la mesure vise en second lieu à limiter les pertes de banques non-chypriotes qui auraient prêté à Chypre. Y compris, bien entendu, d'éventuelles banques françaises.

  • 3°) « sauver l’euro »
Si l'on rackette tous les particuliers qui ont des dépôts à Chypre, c'est en définitive pour que Chypre ne soit pas considéré comme "en défaut" et c'est en définitive, encore et toujours, pour prétendument « sauver l’euro ». Je rappelle néanmoins que l'euro n'est, de toute façon, pas viable sur long terme. Cette grandiose extorsion de fonds opérée sur les patrimoines des déposants chypriotes ne servira, au mieux, qu'à prolonger l'agonie... et à renflouer les banques.

  • 4°) lancer un ballon d'essai pour tester l'acceptabilité sociale d'un tel vol organisé
Cet objectif n'est évidemment pas mis sur la table par les responsables européistes. Cependant, il se murmure dans les couloirs de la Commission européenne et de la BCE que ce dispositif testé à Chypre aura valeur de test. Un tabou vient d'être brisé, qui est celui de la protection des déposants et des épargnants.   Les dirigeants du monde politique et bancaire vont maintenant observer si la population chypriote va laisser ou non ce racket se produire sans réagir. C'est dire si la suite des événements va être importante.


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UNE OPÉRATION DE RACKET VICIEUSEMENT PRÉMÉDITÉE   
EN FONCTION DU CALENDRIER LITURGIQUE ORTHODOXE
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Comme nous l'enseignent les films et les enquêtes de police, l'organisation des grands hold-up par des gangs mafieux n'est jamais laissée au hasard. Tout y est toujours minutieusement planifié.

Il en a été de même pour cette opération de racket : son organisation et son calendrier ont été conçus de façon particulièrement vicieuse.

En effet, l'accord entre l'UE, le FMI, la BCE et les autorités chypriotes a été conclu, non pas « dans la nuit de vendredi à samedi » comme l'affirme le journal Le Monde[http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/03/16/a-chypre-la-population-dans-l-incertitude-apres-l-annonce-du-plan-de-sauvetage_1849491_3214.html ] mais dans les journées des 14 et 15 mars.

Cet accord n'a été présenté comme arraché au cours de la nuit qu'à des fins de mise en scène. C'est ce qui a permis de n'annoncer publiquement la « taxe exceptionnelle » que le samedi 16 mars au matin, afin que les habitants de l'île méditerranéenne ne l'apprennent qu'à leur réveil en ce début de week-end.

De la sorte, les Chypriotes se sont retrouvés coincés car ils ont trouvé les banques fermées lorsqu'ils s'y sont précipités pour y sortir le maximum de numéraire. Des files d'attente se sont constituées devant les distributeurs de billets mais la plupart des automates avaient déjà été mis hors d'état de fonctionnement. 

Mieux calculé encore, les Chypriotes ont également réalisé qu'ils ne pourraient pas sortir d'argent ni le dimanche 17 mars ni même le lundi 18. Car lundi est une journée exceptionnellement fermée, du fait du calendrier orthodoxe qui fixe, cette année, au 18 mars la date mobile du « lundi pur » (Καθαρά Δευτέρα en grec).

Le « lundi pur » est une fête mobile du calendrier liturgique orthodoxe. il se situe quarante jours avant le Samedi de Lazare, veille des Rameaux, et 48 jours avant la Pâque orthodoxe. C'est la date qui marque, après le dimanche de Carnaval, le début du Grand Carême. C'est aussi la date qui représente traditionnellement le début du printemps. À cette occasion, les Chypriotes, comme les Grecs, partent pique-niquer et consomment du pain azyme, pendant que les enfants jouent au cerf-volant.

 
L'affaire avait été parfaitement calculée et préméditée car lundi 18 mars est le jour où tombe, en 2013, le "lundi pur" de la religion orthodoxe. Les banques chypriotes resteront donc  fermées jusqu'à mardi 19, ce qui offre le temps suffisant aux équipes d'informaticiens des banques d'opérer le « prélèvement » sur chaque compte au cours du week-end. 

Dès l'annonce du racket officiel, les titulaires de comptes bancaires n'ont plus été en mesure de retirer leur argent.

Photo prise par un internaute chypriote samedi 16 mars au matin. L'automate de sa banque ne délivre plus d'argent et affiche le message : « Votre transaction a été annulée en raison d'un problème technique. Ce Distributeur Automatique ne permet pas de retraits d'argent pour le moment. »



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LA SITUATION POLITIQUE ET SOCIALE VA-T-ELLE DÉGÉNÉRER ? -------------------------------------------------------------------------------
Le « lundi pur » est une journée où l'on est censé se défaire de ses conduites pécheresses et où l'on doit faire preuve de pardon.

Toute la question est donc de savoir si les Chypriotes vont "pardonner" à leurs autorités politiques et financières le racket qui va être opéré, ce jour-là, sur leurs comptes bancaires ?

Les premières réactions enregistrées samedi ont montré que la population était sous le choc et scandalisée. Mais, aussitôt, tout l'appareil de désinformation politique et médiatique européiste s'est mis en branle pour diffuser son poison.

Dès son retour de Bruxelles, le président chypriote Nicos Anastasiades, responsable européiste "de droite" élu le mois dernier, a ainsi souligné dans un communiqué le prétendu « risque d'effondrement » du système bancaire à défaut d'accord sur un prêt pour l'île au bord de la faillite.

En prenant des airs de Tartuffe pour souligner plaintivement qu'il s'agissait d'un plan « douloureux », il a ensuite repris la sempiternelle thématique de toutes les dictatures, à savoir qu'il n'y aurait bien entendu pas d'alternative : « La solution que nous avons choisie est douloureuse, mais c'était la seule qui nous permettait de continuer nos vies sans remous. »

Comme nous l'a révélé l'exemple islandais - une île d'une taille assez comparable à Chypre -, et comme nous l'enseigne le président Ólafur Grímsson, il y a pourtant toujours une alternative : celle qui consiste à prendre le parti du peuple et de laisser les banques faire faillite. [ cf.  http://www.u-p-r.fr/actualite/france-europe/laction-exemplaire-du-president-islandais-francois-hollande-ne-lui-a-accorde-que-35-minutes-pour-lecouter ]

Quoi qu'il en soit, les autorités chypriotes croisent les doigts. Elles espèrent qu'avec la complicité habituelle de la "gauche" européiste et le matraquage médiatique non moins habituel, les Chypriotes accepteront ce coup de force contre leurs dépôts et leurs économies, dans le but, proclamé, prétendument grandiose et incontestable, de « sauver l'euro ». 

Avant d'entrer en vigueur, la « taxe exceptionnelle »  doit être ratifiée par le parlement, et cela avant la réouverture des banques mardi, puisque le lundi est jour férié à Chypre. Il faut donc faire vite : M. Anastasiades a annoncé qu'il rencontrerait des dirigeants de partis politiques de l'île et qu'il se rendrait dimanche matin au Parlement où une Assemblée plénière, prévue en milieu de matinée, devrait entériner le racket.

Des appels à manifester ont été lancés, notamment par le candidat déçu aux élections présidentielles de février, George Lillikas, qui avait fait campagne contre le plan de sauvetage. Ce dernier a appelé à une mobilisation générale pour mardi, le lendemain du « lundi pur ».  

Mais ne sera-t-il déjà pas trop tard pour réagir puisque les comptes bancaires auront été déjà rackettés au profit des banques ?



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LA CRÉATION D'UN PRÉCÉDENT QUI POURRA ÊTRE APPLIQUÉ 
À D'AUTRES PEUPLES DE LA ZONE EURO, ET NOTAMMENT AUX FRANÇAIS
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L'extorsion de fonds que les autorités publiques comptent opérer sur les détenteurs de comptes bancaires à Chypre pourrait bien avoir un contrecoup sur les déposants italiens et espagnols. Car s'ils ne sont pas bêtes, ils devraient comprendre qu'un tel racket risque aussi de leur être imposé prochainement sans crier gare. Juste avant le lundi de Pâques par exemple...

Il sera donc intéressant de voir si l'affaire chypriote ne provoque pas un "bank run" important en Espagne et en Italie au cours des prochaines semaines.

Quant aux Français, ils auraient bien tort de croire les assurances que ne vont pas manquer de leur débiter leurs grands médias, à savoir qu'une telle disposition serait impossible en France, etc. Car l'opération chypriote revêt aussi l'allure d'un ballon d'essai. Ses concepteurs, au FMI, à la BCE et à la Commission, seront très attentifs à ses suites, car cela va leur permettre de tester l'acceptabilité sociale "grandeur nature" d'un racket sur les épargnants dans le but de « sauver l'euro ».

Si cette acceptabilité sociale se révèle assez facile à obtenir - en clair, si les Chypriotes se laissent plumer sans réagir violemment, ou bien en préférant s'écharper selon le clivage droite-gauche plutôt que de faire front commun-, le racket pourra être envisagé pour d'autres peuples. Et pourquoi pas pour les épargnants français le moment venu ?

Il faut donc bien comprendre que les Français ne sont pas à l'abri du même type de racket. Car une fois qu'une semblable mesure aura été mise en œuvre, un tabou essentiel aura sauté : celui de la protection de l'épargne publique. Et les autorités politiques et bancaires européistes pourront ensuite se prévaloir du précédent ainsi créé.  


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COMMENT SE PRÉMUNIR INDIVIDUELLEMENT D'UN ÉVENTUEL RACKET "À LA CHYPRIOTE" ?
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Pour être honnête, il n'y a pas de bonne solution. Tant que la France restera dans la zone euro et dans la catastrophe économique, financière et monétaire qu'elle engendre, on ne peut envisager que des expédients.

Quels expédients ? 

À l'heure actuelle - et sans que cela soit d'ailleurs une certitude -, les seuls comptes bancaires a priori en sécurité et non susceptibles d'un pareil racket sont ceux qui sont localisés en Allemagne, aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Finlande. C'est-à-dire dans les 4 États membres de la zone euro qui sont en excédent sur le système Target 2. [je renvoie ici à ma conférence sur "la tragédie de l'euro" : http://www.u-p-r.fr/videos/conferences-en-ligne/la-tragedie-de-euro].
  • 1°) Le premier expédient consiste donc à ouvrir des comptes bancaires dans ces 4 États. Mais avec toutes les difficultés d'ordre pratique que cela engendre, sans parler du caractère détestable que représente l'idée d'aller "planquer son argent" à l'étranger.
  • 2°) Pour les particuliers français qui ne veulent pas ouvrir des comptes bancaires dans ces 4 États, le deuxième expédient consiste à vider régulièrement leur compte (par exemple après chaque virement mensuel de salaire), à louer des coffres dans leur banque ordinaire, et à y entreposer leur argent liquide. Je signale au passage que ce type de comportement, bien que peu habituel, a déjà été noté secrètement en France il y a environ deux ans, sans que les médias, bien entendu, n'en informent l'opinion publique pour ne pas l'inquiéter.
Un tel expédient présente de nombreux inconvénients : outre qu'il entraîne le coût de location d'un coffre, il pose des problèmes matériels constants dans la vie quotidienne. Car les paiements par chèque, par carte bancaire ou par prélèvements automatiques sont de très loin les plus commodes et les plus usités. Vider son compte et placer toutes les liquidités dans un coffre bancaire peut aussi se révéler très handicapant en cas de fermeture des banques.
  • 3°) Enfin, le troisième expédient consiste à vider ses comptes bancaires comme dans le cas précédent, mais à  conserver le liquide chez soi. Bien entendu, il s'ajoute alors, aux inconvénients énumérés précédemment, le risque supplémentaire de se faire voler.
En somme, les expédients ne sont guère satisfaisants et c'est bien là tout le problème. La vie contemporaine et la bancarisation des particuliers sont telles que, même si ce n'est pas impossible, il est néanmoins très gênant de ne pas avoir un compte bancaire en état de fonctionnement.  

C'est justement pour cela que les Chypriotes viennent de se retrouver piégés.


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CONCLUSION : UN RACKET SEMBLABLE POURRA ÊTRE IMPOSÉ AUX FRANÇAIS
S'ILS NE RENVOIENT PAS DOS-A-DOS Mme LE PEN ET M. MÉLENCHON
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Quitte à faire grincer les quelques dents habituelles, je conclurai en insistant sur le fait que le « plan de com' » pour faire accepter aux Français un éventuel racket sur leurs épargnes et comptes bancaires ne sera pas sorcier à mettre en place. Il est même déjà tout prêt puisque l'oligarchie euro-atlantiste qui dirige la France et ses médias l'a déjà utilisé de nombreuses fois. Elle pourra le ressortir à l'identique.

Pour neutraliser toute contestation efficace contre un racket des déposants, ce « plan de com' » consistera tout bonnement, et comme à l'accoutumée :

1°) à m'interdire totalement d'antenne radio et télé ; mais plus le nombre d'adhérents de l'UPR augmente et plus cette interdiction devient difficile à tenir. 


2°) mais à ouvrir largement les studios de télévision et de radios aux deux compères habituels de la pseudo "opposition au système" - Mme Le Pen et M. Mélenchon - , pour qu'ils exécutent le ballet bien réglé destiné à casser toute vraie remise en cause de la situation : 
  • d'un côté, les médias feront venir sur tous les plateaux Mme Le Pen, dont l'incompétence technique et la truculence seront comme d'habitude parfaites pour discréditer les idées qu'on la chargera de salir. Elle s'indignera à haute voix du vol programmé sur les petits épargnants pour cause d'euro, mais elle en profitera, par la même occasion, pour tempêter contre la viande hallal, ou pour réclamer le rétablissement de la peine de mort, ou pour aller faire un entrechat avec des néo-nazis autrichiens en prenant ensuite des airs de Sainte Nitouche. Ce mélange des genres délibéré et cet amalgame seront bien entendu faits pour discréditer l'idée même de sortir de l'euro aux yeux de 80 % des Français. C'est le rôle qui a été dévolu par le système à la famille Le Pen. Un rôle - ô combien reluisant - qu'elle accepte de remplir sans coup férir depuis 31 ans, en échange de la médiatisation tonitruante que les commanditaires lui accordent.
  • de l'autre côté, les médias feront venir également sur tous les plateaux M. Mélenchon. Lequel, selon le même ballet bien réglé, prendra appui sur les propos de Mme Le Pen pour faire croire de nouveau à ses électeurs qu'être contre l'euro serait être d'extrême-droite. Il affirmera, avec l'enflure stylistique qu'on lui connaît, que les déclarations de Mme Le Pen sont la preuve que « prôner la sortie de l’euro relève du maréchalisme », comme il l'affirma le 26 juin 2011 sur la radio Europe 1. Il vocifèrera comme un matamore que l'UE « vient de porter un mauvais coup contre le monde du travail et les petits épargnants » . Et il en conclura, comme le fait la gauche européiste depuis un demi-siècle, qu'il faut non pas sortir de la construction européenne ni de l'euro mais « se rassembler autour d'une véritable force de progrès seule à même de faire changer l'Europe. »
[Pour se remémorer le sketch Mélenchon-Le Pen, cf. notre analyse que nous avons mise en ligne depuis déjà plus de 2 ans et qui n'a pas pris une ride :  http://www.u-p-r.fr/actualite/france/melenchon-le-pen-sur-rmc-leurres-du-systeme ]




Avec un « plan de com' » aussi bien huilé, permettant de bien diviser les Français, l'oligarchie financière et bancaire euro-atlantiste pourra continuer à dormir sur ses deux oreilles.  

Elle rira encore aux éclats, derrière les portes capitonnées de ses antichambres, en pensant à la facilité avec laquelle on peut mener le peuple français par le bout du nez. Et le plumer sans qu'il y comprenne quoi que ce soit, et en croyant en plus que la France est une démocratie pluraliste où toutes les opinions ont droit de cité !


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Comme l'auront compris les lecteurs, la seule solution pour déjouer ce plan bien rôdé, c'est de comprendre enfin en quoi il consiste, et d'en tirer les conséquences : il faut renvoyer dos-à-dos les faux opposants, qui entretiennent délibérément un clivage droite-gauche devenu inopérant, et qui empêchent de ce fait de rassembler les Français sur un programme de salut national.

En bref, il faut laisser de côté ces opposants de connivence, épuisés de roueries et de manipulations pluri-décennales, et se rassembler à l'UPR.

Bien sûr, certains seront furieux de lire cette conclusion. Mais au fond d'eux-mêmes, ils savent bien que, s'ils acceptent enfin d'arrêter de rêver, il n'y a pas d'autre solution viable que celle que je leur propose : un mouvement situé en dehors du clivage droite-gauche pour rassemblerprovisoirement une majorité de Français d'accord pour sortir au plus vite du piège à rat dans lequel on a enfermé la France.

François ASSELINEAU

16 mars 2013