"La civilisation démocratique est entièrement fondée sur l'exactitude de l'information. Si le citoyen n'est pas correctement informé, le vote ne veut rien dire." Jean-François Revel - Extrait d'un Entretien avec Pierre Assouline - Novembre 1988

samedi 18 mai 2013

L’UPR, une encourageante anomalie politique

Posté le mar 19, 2013 dans Politique par 
d'Alain Bories   19 mars 2013
Temps de lecture 6 mn
Et s’il existait en France un mouvement politique dont les membres ont en moyenne 36 ans ? Qui double ou triple leur nombre chaque année ? Qui réunit des Français de tout l’arc-en-ciel politique, y compris les désabusés, les découragés et les plus intéressés du tout ? Qui propose un programme clair et concret, toujours d’actualité depuis sa fondation en 2007 ? Qui terrorise l’establishment politico-médiatique au point que sa page Wikipedia a été définitivement supprimée ? La réponse est : oui ce parti existe, et il est en plein essor notamment sur le Net. Il s’appelle l’Union Populaire Républicaine.

L’histoire commence en 2006, quand Nicolas Sarkozy – à l’époque ministre du budget – confie à un brillant énarque, François Asselineau, la création d’une unité d’intelligence économique : il s’agissait de surveiller comment l’argent circule en France, et qui possède quoi. L’inspecteur des finances Asselineau fait une solide étude, remet son rapport à Sarkozy et l’effet est spectaculaire : le rapport est mis à la poubelle, François Asselineau au placard et l’unité d’intelligence économique dissoute. Qu’y avait-il de si explosif dans ce rapport ? Secret d’Etat…
Mais la conscience de François Asselineau n’était pas à vendre et, devant l’énormité des lièvres qu’il venait de lever, il décide de créer, seul et sans financements, un parti politique nouveau : l’UPR (www.u-p-r.fr), qui se développe depuis à un rythme exponentiel malgré la consigne de silence observée par les grands média.
Le constat fondateur de l’UPR est que la France a perdu son indépendance et n’est plus une démocratie ; pour remédier à cela, que les Français s’unissent au-delà des sujets clivants (mariage gay, divergences droite-gauche, viandes halal, chevaline, etc.) comme ils l’avaient fait au sein du Conseil national de la résistance en 1944 : la charte du CNR a d’ailleurs servi de modèle pour la rédaction des statuts et de la charte de l'UPR.
* La France a aujourd’hui perdu le plus clair de ses pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire ; ses dirigeants, simples marionnettes, font tous, bon gré mal gré, la même politique du « oui à Bruxelles » : l’UPR, invoquant l’article 50 du TFUE (traité sur le fonctionnement de l’Union européenne), préconise que nous sortions légalement de l’UE dans les plus brefs délais.
* La France a perdu le plus clair de son pouvoir économique : à cause de l’UE, elle doit laisser filer ses délocalisations, et s’ouvrir sans défense aux exportations chinoises, indiennes, etc. Cela nous coûte 800 emplois industriels par jour, et des pans entiers de notre industrie disparaissent. Suite au catastrophique « pacte budgétaire » du 30 janvier dernier, la France (comme 24 autres pays membres de l’UE) a même perdu son indépendance budgétaire !
À cause de l’euro, la France ne contrôle plus ni le taux de change de sa monnaie, ni son taux d’intérêt interbancaire, ni sa masse monétaire ; elle est sur la même trajectoire que la Grèce, chômage et déséquilibre de la balance commerciale ne peuvent que s’aggraver tragiquement, malgré les pathétiques gesticulations de nos plus hauts dirigeants. Les pays qui n’ont pas adhéré à l’euro s’en félicitent :

http://fr.rian.ru/world/20120406/194203150.html

L’UPR préconise que nous profitions de notre sortie de l’UE pour sortir de l’euro – c’est d’ailleurs juridiquement la seule issue – et pour que la Banque de France retrouve ses prérogatives de financement de l’État et des collectivités locales… sans faire appel aux marchés financiers privés qui creusent le gouffre de la dette.
* La France a perdu le plus clair de son indépendance médiatique : on se souvient par exemple de la tempête de propagande qui a précédé le référendum sur la constitution européenne. Pas de chance, les Français ont rejeté celle-ci à 55%. Alors, moins de deux ans plus tard, le président Sarkozy a fait ratifier par son docile parlement le traité de Lisbonne, qui reprenait à quelques virgules près les mêmes dispositions inacceptables : c’est clairement un déni de démocratie. De toute façon, la propagande politique est maintenant une ligne de budget du parlement européen :

http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/l-ue-va-financer-des-trolls-pour-130702
* La France a perdu le plus clair de son pouvoir diplomatique et militaire : un jour Khadafi est reçu avec sa tente dans les jardins de l’Elysée, le lendemain nos Rafales lui fondent dessus et, pour éviter un procès gênant, on le fait lyncher par la foule. Est-ce digne de la France ? Est-ce digne de la France de reconnaître comme seuls représentants de l’Etat syrien des pseudo-rebelles étrangers, parfaitement entraînés et sur-armés, brusquement surgis de nulle part dans un pays multireligieux qui vivait jusque-là en paix ? Est-ce digne de la France de recevoir en grand ami l’émir du Bahreïn, qui se permet de faire tirer à la mitrailleuse sur ses manifestants parce qu’il abrite dans son port de Manama la Cinquième flotte américaine ?
L’UPR préconise que la France sorte de l’alliance racialiste qu’est l’UE, renoue des liens privilégiés avec tous les pays francophones et devienne le champion de la lutte contre la mondialisation atlantiste.
Bref, l’UPR est un mouvement de Libération Nationale qui se démarque radicalement de l’ensemble des partis politiques français par sa probité, ainsi que :

1) dans l’analyse qu’il fait de la situation de la France et
2) dans les remèdes qu’il préconise pour recouvrer indépendance et souveraineté.
Les élections européennes de 2014 approchent : je suggère aux lecteurs français de Terre de Compassion de ne pas fixer définitivement leur choix sans avoir consulté la charte fondatrice de l’UPR :

http://www.u-p-r.fr/charte-fondatrice


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