COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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RÉSUMÉ
: L'UPR demande une enquête parlementaire officielle sur l'utilisation
finale très précise des 120 millions d'euros versés par les
contribuables français - via la Commission européenne - au régime de
Viktor Ianoukovitch et sur les centaines de millions d'euros
supplémentaires que le gouvernement compte désormais verser - toujours
via l'UE -au nouveau régime putschiste.
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L'UPR
rappelle que, depuis son élection - le 7 février 2010 - et jusqu'au 20
novembre 2013, c'est-à-dire pendant 3 ans et 9 mois, le président
ukrainien Ianoukovitch a été jugé par tous les dirigeants
euro-atlantistes - et notamment par les dirigeants français Nicolas
Sarkozy et François Hollande - comme un homme si respectable et
partageant à ce point les "valeurs" de l'Occident qu'ils l'aidaient par
des financements massifs à faire entrer son pays dans l'UE et dans
l'OTAN.
L'Union européenne a en effet versé 2,5 milliards
d'euros de subventions à l'Ukraine depuis 1991 et ce soutien financier
massif s'est encore accru pendant la présidence de
Viktor Ianoukovitch. Au cours des seules années 2011-2013, la Commission
européenne a versé 470,1 millions d'euros à l'Ukraine au seul titre de
la "politique européenne de voisinage" (PEV).
Les fonds dits "européens" étant en réalité payés par les contribuables nationaux, on
peut estimer à environ 120 millions d'euros le montant total que les
contribuables français ont ainsi versé, via l'Union européenne, au
régime de Ianoukovitch de février 2010 à février 2014.
Ces
largesses sur le dos du contribuable français ont été effectuées au
moment même où le gouvernement français, sommé par la Commission
européenne de réduire drastiquement le déficit budgétaire, taillait par
ailleurs dans nos dépenses publiques au risque de désorganiser tous les
services de l'État (préfectures, établissements scolaires, centres hospitaliers, gendarmeries et commissariats de police, etc. )
Message de félicitation adressé le 12 février 2010 par le Secrétaire général de l’OTAN à Viktor Ianoukovitch à l’occasion de son élection à la présidence de l’Ukraine
[ source : http://www.nato.int/cps/fr/SID-B760B381-6E9DA5BB/natolive/news_61459.htm ]
Lors du sommet UE-Ukraine tenu à Bruxelles le 25 février 2013, le président Ianoukovich était encore présenté par les dirigeants de l'UE comme un homme éminemment fréquentable...[ source : http://www.european-council.europa.eu/home-page/highlights/eu-and-ukraine-towards-closer-relations?lang=fr ]
L'UPR rappelle par ailleurs que c'est la décision, prise le 20
novembre 2013 par le président Ianoukovitch, de renoncer aux projets
d'accords avec l'Union européenne et l'OTAN, qui a déclenché la crise
dans laquelle s'enfonce l'Ukraine.
Ce revirement
résultant de la décision du président Vladimir Poutine d'augmenter
considérablement l'aide financière russe aux dirigeants ukrainiens,
les dirigeants euro-atlantistes ont réagi comme des truands. Furieux de
constater que la politique du président Ianoukovitch consistait tout
simplement à s'offrir au plus offrant, ils ont soudain dénoncé haut et
fort la corruption d'un régime dont ils avaient été jusqu'alors les
principaux corrupteurs.
Dans la foulée, ils se sont
soudain avisés que le régime ukrainien était infréquentable parce qu'il
violait les droits de l'homme, et les services de Washington ont
fomenté un coup d'État de toutes pièces pour installer à Kiev une équipe
gouvernementale entièrement à leur botte.
La
conversation téléphonique secrète - révélée au monde entier par les
services russes - au cours de laquelle Mme Victoria Nuland,
Sous-secrétaire d'Etat américaine, indique à l'ambassadeur américain à
Kiev Geoffrey Pyatt quels doivent être les nouveaux dirigeants
ukrainiens choisis par Washington, retire tout doute quant à la réalité
de ce complot.
Dans ces conditions :
- 1°) L'UPR demande à François Hollande d'avoir la décence de ne pas invoquer les grands principes démocratiques au moment où il soutient le coup d'État mené par Washington contre le président démocratiquement élu Ianoukovitch, dont la popularité en Ukraine était d'ailleurs supérieure à celle de François Hollande lui-même en France.
- 2°) L'UPR demande qu'une enquête parlementaire officielle, s'appuyant sur Interpol, présente aux Français à quoi ont précisément servi les quelque 120 millions qu'ils ont versés - via la Commission européenne - au régime du président Ianoukovitch depuis février 2010, et cela avec le plein assentiment des présidents Sarkozy et Hollande.
- 3°) En ces temps de rigueur budgétaire implacable, l'UPR demande enfin que le gouvernement précise aux Français le montant exact de l'aide nouvelle - bien plus considérable encore - qu'il s'apprête à déverser, toujours au nom de sa quote-part dans l'Union européenne, aux nouveaux dirigeants putschistes ukrainiens choisis par Washington.
Pour
que les citoyens français comprennent comment sont utilisés leurs
impôts, l'UPR demande que le montant de cette nouvelle aide française à
l'Ukraine sous domination américaine soit traduit en équivalent de
postes d'enseignants, d'agents hospitaliers et de policiers supprimés
pour cause de déficit excessif.
>>> http://www.upr.fr/presse/communiques-de-presse/communique-lupr-demande-une-enquete-sur-les-centaines-de-millions-deuros-verses-par-les-francais-lukraine-via-lue
http://michelcollon.info/Ukraine-et-mediamensonges-comment.html?lang=fr
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