"La civilisation démocratique est entièrement fondée sur l'exactitude de l'information. Si le citoyen n'est pas correctement informé, le vote ne veut rien dire." Jean-François Revel - Extrait d'un Entretien avec Pierre Assouline - Novembre 1988

samedi 22 mars 2014

Le gouvernement français doit cesser immédiatement tout contact et tout soutien aux responsables néo-nazis d’Europe de l’est


L’Union Populaire Républicaine (UPR) tient à faire part de sa vive émotion et de son extrême indignation devant la visite officielle que le ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian, vient de faire en Estonie, le 21 mars 2014, pour s'y entretenir avec le ministre estonien de la Défense, Urmas Reinsalu, et en y adoptant de surcroît une position d'accusé.
L'UPR rappelle en effet que le ministre estonien de la Défense rencontré par Jean-Yves Le Drian est non seulement membre d'un gouvernement qui fait régulièrement l’apologie des Waffen-SS nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, mais que cet individu a participé personnellement à des rassemblements de néo-nazis estoniens.
C'est d'ailleurs au cours de l'un de ces rassemblements, tenu dans l'ile de Sinimae le 15 juillet 2012, qu'Urmas Reinsalu a exprimé sa reconnaissance à « l’Union des combattants pour l’Estonie libre », qui regroupe les Estoniens ayant collaboré avec les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale et dont la plupart des membres sont des anciens combattants de la 20ème division de la Waffen SS.
D’après le ministre estonien, ce qu’il a appelé « le sacrifice » de ces anciens SS devrait servir d’exemple pour la génération actuelle des Estoniens qui sont prêts « à se défendre et à défendre leurs alliés ».
« L’exemple » ainsi donné concerne donc directement la France, puisque notre pays est théoriquement « alliée » de l’Estonie, qui est à la fois l’un des 28 États-membres de l’Union européenne et l’un des 18 États ayant adopté l’euro.
Toujours selon le ministre estonien de la Défense, « la contribution » des SS estoniens « revêt un caractère crucial » car ce sont eux qui ont sauvé « la dignité du peuple estonien grâce à leur courage et leur bravoure ».
Aussi extravagant que cela puisse paraître, c'est à un pareil individu que Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, a cru bon d'aller apporter le soutien militaire de la France ce 21 mars 2014. Le ministre néo-nazi estonien a exigé que la France ne livre pas à la Russie les 2 navires de guerre Mistral que le gouvernement de Moscou a acheté pour plus de 1 milliard d'euros et qui sont en cours d'achèvement dans les chantiers navals STX de Saint-Nazaire.
Pour mettre la pression sur le gouvernement français, le gouvernement estonien avait d'ailleurs organisé une manifestation devant l'ambassade de France en Estonie.
Le ministre français, qui a confirmé au passage implicitement que les deux navires seraient bien livrés à Moscou puisqu'il a été décidé d'achever leur construction, a éprouvé piteusement le besoin de se justifier, en annonçant qu'il a décidé la suspension de l'essentiel de la coopération militaire entre Paris et Moscou : il n'y aura plus d'escales de bateaux, plus d'échanges d'états-majors, et plus d'exercices en commun entre la France et la Russie.
L'UPR note avec effarement que ce soutien officiel, manifesté depuis Tallin, de Jean-Yves Le Drian, ministre français de la défense, aux néo-nazis estoniens, intervient quelques semaines après le soutien officiel, manifesté depuis Kiev, de Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères, à Oleg Tiagnibok, chef du parti néo-nazi Svoboda, par ailleurs sous le coup d'un mandat d'arrêt international.
  • Les messages et les idées véhiculés par l'Estonien Urmas Reinsalu et par l'Ukrainien Tiagnibok font horreur à tous les anciens résistants français et à leurs familles, à tous ceux qui ont eu à souffrir de la barbarie nazie, et à tous les citoyens épris de paix et de justice.
  • L'UPR dénonce de la façon la plus solennelle ces alliances scandaleuses qui résultent directement de notre soumission à l'OTAN et à l'Union européenne, et qui entraînent la France dans le déshonneur et dans la guerre.
  • L'UPR exige en conséquence que le gouvernement français cesse immédiatement tout contact et tout soutien aux responsables néo-nazis que ce soit en Ukraine, en Estonie ou ailleurs en Europe de l'Est.
  • Poursuivre ces contacts et ces soutiens au nom de la France serait une honte historique dont les dirigeants devraient tôt ou tard rendre compte devant le peuple français.
François ASSELINEAU




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire