"La civilisation démocratique est entièrement fondée sur l'exactitude de l'information. Si le citoyen n'est pas correctement informé, le vote ne veut rien dire." Jean-François Revel - Extrait d'un Entretien avec Pierre Assouline - Novembre 1988

lundi 23 décembre 2013

Le vrai visage du syndicalisme : il mène à tout surtout pour ceux qui en vivent bien

 "C’est Édouard Martin, le syndicaliste CFDT qui  s’était illustré lors de la fermeture des hauts-fourneaux de Florange, qui conduira la liste PS, oui, vous avez bien entendu, la liste PS aux élections européennes de 2014 dans le Grand Est. Certains y verront une trahison, comme ses petits camarades locaux de FO, à commencer par Walter Broccoli, qui estime ainsi, je cite : « qu'il s'est servi de Florange pour son ambition personnelle. Il s'est servi de nous jusqu'au bout ». Le secrétaire général adjoint FO à Florange, Frédéric Weber, n’est pas plus tendre, je cite : « Les masquent tombent enfin, je suis très déçu. Edouard Martin va hurler avec des loups qu'il a auparavant combattus. »
 
D’autres ne seront pas étonnés, pour peu qu’ils connaissent le fonctionnement des syndicats en France. Force Ouvrière a été financée pendant des années par la CIA, la CGT par le Komintern… Le Medef lui-même faisait circuler de l’argent en liquide vers les syndicalistes « pour permettre le dialogue social ». Les grands patrons syndicaux ont aussi leur place aux diners du Siècle, ce Club oligarchique, qui réunit politiciens, journalistes, patrons d’entreprises et syndicalistes pour mieux gouverner la France, ou tout du moins lui imposer ses points de vue. Nicole Notat, l’ancienne égérie de la CFDT, en est même la Présidente. On ne compte plus non plus, les affaires locales impliquant des sections syndicales  et où l’on découvre des bateaux, des voitures de luxes ou des châteaux, financés avec les caisses syndicales ou les Comités d’établissements, gérés par eux.
 
Ce sont des milliards d’euros qui transitent par leur caisse. Soit en dotation directe par les fonds publics, 4 milliards par an. Soit par les comités d’établissements des grandes entreprises publiques comme la SNCF, la RATP, ou EDF. En effet, 1% de chaque facture d’électricité payée par le consommateur, sert au financement du Comité d’Entreprise d’EDF, qui dispose ainsi d’un monopole de fait. Le budget de la CCAS, la Caisse Centrale des Activités Sociales, représente 650 millions d’euros par an. La gestion de cette organisation nébuleuse, qui emploie 5 000 personnes, a été maintes fois mise en cause. Mais personne n’a vraiment envie de détailler la gestion de ce comité qui, outre les multiples mises en garde de la Cour des comptes, fait aussi l’objet d’une poursuite en justice. Une dizaine de dirigeants du CE, la CGT et la Fédération des mines et de l’énergie, sont impliqués. Et la charge est lourde : soupçons d’emplois fictifs, « paiements effectués par la CCAS pour des prestations au profit d’organisations proches de la CGT », « recours à des fournisseurs dont les prix étaient anormalement élevés », subventions pour la Fête de l’Huma, etc. L’instruction est en cours. Le sujet est évidemment politique, comme l’assure un proche du dossier, je cite : «Tout le monde sait ce qui se passe, notamment du côté du gouvernement. La CGT a une lourde responsabilité ».
 
Plutôt que de se plonger dans cette mauvaise gestion, la gauche, tout comme la droite avant elle, préfère demander aux consommateurs de régler la facture. Car si les syndicats sont inutiles et malsains pour les salariés qu’ils ne représentent plus — rappelons que seulement 13% de la Fonction publique et 4% des salariés du privé sont syndiqués — Ils sont en revanche, très utiles pour étouffer toute velléité de contestation sociale. Signataires de tous les accords internationaux qui ont ruiné l’économie française, de Maastricht à Schengen, en passant par les Traité d’Amsterdam et de Lisbonne, les syndicats ont eu beau jeu d’en dénoncer les effets pervers, tout en en louant les causes : mondialisme, libre circulation des personnes et des biens, concurrence faussée ou immigration de masse…Si « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes », les salariés eux, se meurent des syndicalistes qui chérissent surtout leur propre cause et leur carrière…
 
Alors, il est peut-être temps pour la France de tourner la page de l’organisation sociale de 1945. Il est peut-être temps en effet, d’en finir avec ses syndicats inutiles, ruineux et corrupteurs. L’affaire des Bonnets Rouges en Bretagne, échappant totalement à des centrales syndicales non seulement dépassées mais hostiles, a prouvé que l’on peut organiser des mouvements sociaux sans eux… et les mener à bien. Et c’est sans doute cela qui fait si peur aux gouvernants. Des mouvements contestataires, non contrôlés par des syndicalistes si à propos pour faire retomber la pression quand ils en reçoivent l’ordre. Bref, des mouvements populaires. Quelle horreur… "


la vidéo >>> http://www.prorussia.tv/Le-vrai-visage-du-syndicalisme-il-mene-a-tout-surtout-pour-ceux-qui-en-vivent-bien_v683.html

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